Ainsi passa l'après-midi, bel après-midi.
Au bout du canal, pour le soulagement de nos tibias usés, nous attend un café, étrange hybride de bistro du coin et de café branché – trognes d'habitués dans un décor rouge et noir : le quartier a vraiment changé. Mais la bière est fraîche et le diabolo grenadine aussi, alors…
Désaltérés nous nous levons – Monsieur n'oubliez pas votre chapeau ! – et repartons par la longue, droite, ennuyeuse et toujours encombrée rue Lafayette vers la gare du Nord où nous attend le RER.
Nous savons l'un et l'autre qu'elle est immense, un coup d'œil au plan n'est pas de trop pour repérer à l'avance la bonne entrée – chance, nous y allons tout droit.
Et c'est alors que…
Tadaaaam !
Grrrande scène de l'acte III !
Juste avant la gare…
Un mur peint ! (comprendre : le mur s'orne d'une peinture
et non un mur manie le pinceau
)
Ah !
Saisissement !
Oh !
Stupéfaction !
Gaspature !
Jugez donc :
Ça mérite un examen de près – et soulève une question importante : faut-il laisser pousser ma moustache ?
Comment ne pas se sentir chez soi dans une ville pareille ?
- 1 Prologue
- 2 Exposition
- 3 Conclusion