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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 01:18

Les nuages… évidemment les nuages ont leur importance.

Le climat parisien est  tempéré/océanique , la météo nous vient plus d'une fois de Normandie en remontant la Seine. Donc il y a des nuages, souvent, des blancs des gris des roses des noirs, des grands des petits, des étirés et des ramassés, des fessus et des mamelus, des diaphanes et des marmoréens, des nuages qui passent et se bousculent ou stagnent sans hâte…

J'ai travaillé quelques années à Sophia Antipolis, non loin d'Antibes. Là le soleil est, comme chacun sait, quasi un droit constitutionnel : tout juste si le visiteur pâlichon ne reçoit pas des excuses lorsqu'il débarque un jour de temps gris. S'excusent surtout, d'ailleurs, les immigrés dans mon genre – les indigènes savent, avec Giono, que  le soleil, c'est pour les Anglais  et marchent sur le trottoir ombragé.

Le pays est beau, coincé comme il se trouve entre mer et montagne. On pressent qu'il fut splendide si l'on efface en pensée le béton et les divers Sam'Suffit – les îles de Lérins, au large de Cannes, en donnent encore une idée. Le pays est beau, le ciel est bleu, toujours ou presque. Bleu et vide, toujours ou presque. La mort de la conversation : comment parler de la pluie et du beau temps ? Quand il pleut (en douze mois il tombe plus d'eau à Nice qu'à Paris) ce n'est jamais une averse, plutôt la mousson qui noie les routes et, quelquefois, les gens. Ce n'est pas toujours un pays de nuances.

Que donnerait le pavillon de Flore sous un tel climat ? Je ne sais pas… Le voilà sous son ciel natal.

Pavillon de Flore, Louvre, Paris I

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