Paris, photo, humeurs, un peu de HTML/CSS pour faire sérieux. Feinte innocence et vraie naïveté (ou vice-versa). Encore un blog qui agite ses petits bras en couinant "Viens me lire !"
Un petit groupe d'hommes au milieu de rien.
Un petit groupe d'hommes soudé par la peur, l'effort, la solitude, la convoitise.
À la proue, campé sur son os de cachalot, le visage fou et balafré, Gregory Peck mène la chasse. Thar ! She blows !
(traduction très libre : Elle est bleue !
)
Infime sur l'Océan insondable, la baleinière glisse de vague en lame, droit sur sa proie. Sous le soleil africain qui accable Paris l'esquif déroule son mince sillage entre palmiers et campanules, primevères et bananiers, frôlant le gazon.
D'humeur joueuse mais prudente, la baleine à dos fin se cache à l'eau non sans avoir crié C'est assez !
. Car elle connaît ses classiques. Caramba ! Encore raté !
jure Gregory Peck, qui n'ignore pas les siens.
Call me Ishmael…
Article né d'une, peut-être, insolation et d'une, certainement, piqûre d'amour-propre.
Le citoyen Rolvel est énervant. Sympathique (très ! il faut qu'on se refasse une balade un de ces jours) mais énervant. Non content d'écumer Paris avec méthode, un appareil photo et des rollers, le citoyen Rolvel vient braconner sur mes terres : à trois pas de chez moi je connais cette baleine depuis lurette belle, il a fallu qu'il me souffle le sujet. Crapule ! Ma vengeance sur le citoyen Rolvel se devait donc d'être terrible. :-)
Cadeau : ce lien s'impose !