Paris, photo, humeurs, un peu de HTML/CSS pour faire sérieux. Feinte innocence et vraie naïveté (ou vice-versa). Encore un blog qui agite ses petits bras en couinant "Viens me lire !"
Hier j'ai soufflé une grosse bougie. Cadeau pour moi-même : ces bons principes dont je devrais me souvenir plus souvent, ces pièges où ne pas tomber, à ne pas tendre (plus difficile). Peut-être qu'en écrivant cet aide-mémoire ?
Le courage de changer les choses qui dépendent de soi, la patience de supporter celles qui n'en dépendent pas, la sagesse de distinguer les deux. Demander le tout d'abord à soi-même. Épictète (trifouillé)
Quand je m'examine, je m'inquiète. Quand je me compare, je me rassure. Talleyrand
Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. La Rochefoucauld.
Il y a peu, bavarder avec une (d)âme de qualité m'a fait épousseter (littéralement !) mon vieux La Bruyère. Quelle mine, cet homme…
Les provinciaux et les sots sont toujours prêts à se fâcher, et à croire qu'on se moque d'eux ou qu'on les méprise : il ne faut jamais hasarder la plaisanterie, même la plus douce et la plus permise, qu'avec des gens polis, ou qui ont de l'esprit.
Il se trouve des hommes qui n'écoutent ni la raison ni les bons conseils, et qui s'égarent volontairement par la crainte qu'ils ont d'être gouvernés.
D'autres consentent d'être gouvernés par leurs amis en des choses presque indifférentes, et s'en font un droit de les gouverner à leur tour en des choses graves et de conséquence.
L'on ne peut aller loin dans l'amitié, si l'on n'est pas disposé à se pardonner les uns aux autres les petits défauts.
L'on est plus sociable et d'un meilleur commerce par le cœur que par l'esprit.
Un homme qui serait en peine de connaître s'il change, s'il commence à vieillir, peut consulter les yeux d'une jeune femme qu'il aborde, et le ton dont elle lui parle : il apprendra ce qu'il craint de savoir. Rude école.